Ils en parlaient et ils en faisaient parler les médias aux ordres. Chacun y allait de son pronostic : après ou avant les « municipales » ? Eux n’ont pas tergiversé. Ils l’ont fait dans le plus grand mépris du peuple, presque par surprise.
Au cours du conseil des ministres extraordinaire de samedi, soi-disant consacré au Covid-19, le gouvernement a pris la décision de balancer le Cpovid-49.3 sur les travailleurs pour détruire ce qui leur reste de retraite et de sécurité sociale. Pas de débat. Pas de vote. Circulez : il n’y a rien à voir !
Dans la guerre de classe que nous mène les exécutants du capital financier, un pas vient d’être franchi. Ce n’est que le premier d’une marche forcée vers la dictature libérale-fasciste.
Nous ne sommes pas dupes. A la faveur de la peur inspirée par un virus qui tombe à pic auquel les hôpitaux ravagés par la politique de destruction du système de santé ne pourront, de toutes façons, pas faire face, les exécutants des basses oeuvres du capital financier se préparent à durcir encore le ton. Rassemblements et manifestations sont dans le collimateur. Par mesure de sécurité bien sûr ! Pour notre plus grand bien évidemment ! Et après, comme l’évoque déjà depuis samedi la radio gouvernementale France-Inter, ce sera le « report » des élections municipales.
Acculé et paniqué face à la colère populaire qui s’amplifie, ce gouvernement a entamé une fuite en avant mortifère pour ce qui reste de démocratie dans notre pays.
L’Union départementale des syndicats CGT du Nord appelle tous les travailleurs avec ou sans emploi, actifs ou retraités, avec ou sans papier, les étudiants, les lycées, les apprentis à ne pas laisser ce gouvernement délégitimé supprimer les droits démocratiques.
Elle appelle tous les travailleurs à organiser la riposte par la grève et la participation massives aux rassemblements et manifestations devant les lieux de pouvoir (préfectures, sous-préfectures, etc.)
Manifestation départementale jeudi 5 mars à Lille 14h30 Porte de Paris.
Lille, 1er mars 2020