Pour la première fois cette année, le Tour de France verra la participation d’une équipe israélienne, l’équipe Israel Start-up Nation (ISN). Et cette participation n’est pas innocente. Le milliardaire israéo-canadien Sylvan Adams qui en est l’initiateur et le financier ne cache pas le but comme il le confie au journal Libération : « Présenter l’État hébreu comme une démocratie vibrante et robuste, un pays normal, sûr, ouvert et tolérant ». Les coureurs eux-mêmes sont présentés comme des « ambassadeurs d’Israël ». Quand on connaît la réalité des crimes commis par cet État contre le peuple palestinien depuis sa création, crimes qu’il continue à perpétrer aujourd’hui, on ne peut être dupe : l’objectif est de camoufler ces crimes derrière une image d’ouverture.
Le Tour de France intéresse des millions d’amateurs du cyclisme et il n’était pas possible que l’AFPS laisse passer sans réagir cette utilisation politique du sport. D’ores et déjà, ses groupes locaux ont prévu près d’une cinquantaine d’actions durant les trois semaines du Tour de France, non seulement sur le parcours des coureurs mais aussi dans les villes qui ne verront pas le passage du Tour.